
Seoul or the soul’s missing link (à Seoul, South Korea)
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Seoul or the soul’s missing link (à Seoul, South Korea)
Une heure avant d’embarquer pour Marseille, Paris rivalise d’improbable. Près du passage clouté, Quai de La Rapée, je remarque une carte d’un de ces innombrables tarots tirés de vieux croquis de Manara. Je m’attends à une Vénus et c’est la Tour qui sort. Paris, la ville où l’on ramasse des arcanes qui dérivent, nonchalemment, le long du canal. L’oeil, exercé à une forme, la remarque de loin, la voit même là où elle n’est pas — ce jeu de piste à coup de carte à jouer, de ville en ville, ne manquera jamais de me surprendre. Je la laisse sur un rebord près du Canal de l’Arsenal, on sent qu’elle est encore explosive, et Marseille demande qu’on arrive les mains libres. (à Bassin de l'Arsenal)
La dernière fois que j’ai vu une carte de Loteria, c’était dans une ruelle de Bilbao, cette sorte de tarot Mexicain (?) dont il me semble que Danielewski a fait usage dans The Familiar. La couronne - Kether vient à l’esprit, l’éther fertile… La station Abbesse ne déçoit pas. Et un jour, embarqué sur le Transsibérien, dans une rue du petit matin, demander au premier passant dans un français appuyé : « Sommes-nous bien loin de Montmartre ? » (à Rue des Trois-Frères)
Janvier 46, Artaud apprend la mort de son ami Desnos à Theresienstadt. Il écrit un texte à Youki sur cette place de l’étoile, qui n’est pas celle des Champs-Elysées, mais juste de l’étoile.