mercredi 14 mars 2012
mercredi 7 mars 2012
lundi 5 mars 2012
dimanche 4 mars 2012
Nemrod — Badass, par Victor Hugo
Un mois après, la nuit, un pâtre centenaire
Qui rêvait dans la plaine où Caïn prit Abel,
Champ hideux d’où l’on voit le front noir de Babel,
Vit tout à coup tomber des cieux, dans l’ombre étrange,
Quelqu’un de monstrueux qu’il prit pour un archange ;
C’était Nemrod. Couché sur le dos, mort, puni,
Le noir chasseur tournait encor vers l’infini
Sa tête aux yeux profonds que rien n’avait courbée.
Auprès de lui gisait sa flèche retombée.
La pointe, qui s’était enfoncée au ciel bleu,
Etait teinte de sang. Avait-il blessé Dieu ?
Qui rêvait dans la plaine où Caïn prit Abel,
Champ hideux d’où l’on voit le front noir de Babel,
Vit tout à coup tomber des cieux, dans l’ombre étrange,
Quelqu’un de monstrueux qu’il prit pour un archange ;
C’était Nemrod. Couché sur le dos, mort, puni,
Le noir chasseur tournait encor vers l’infini
Sa tête aux yeux profonds que rien n’avait courbée.
Auprès de lui gisait sa flèche retombée.
La pointe, qui s’était enfoncée au ciel bleu,
Etait teinte de sang. Avait-il blessé Dieu ?
—Victor Hugo
On Speed J.C.
"Tout est une question de vitesse, il n'est pas impossible que le cinéma puisse un jour filmer l'invisible, le rendre visible, le ramener à notre rythme,comme il ramène à notre rythme la gesticulation des fleurs.
L'opium qui change nos vitesses nous procure l'intention très nette de mondes qui se superposent,
qui se co-pénétrent et ne s'entre-soupçonnent même pas. — Jean Coteau —
L'opium qui change nos vitesses nous procure l'intention très nette de mondes qui se superposent,
qui se co-pénétrent et ne s'entre-soupçonnent même pas. — Jean Coteau —
Inscription à :
Articles (Atom)