mercredi 29 mai 2024

Il y a cette lourde enveloppe envoyée par @insta4th débordant de vues microphotographiques de l’intérieur de cellules, dans un océans plasmatique de tissus globulaires et de mitochondries. C est un portrait de famille. Agité de tempêtes. Chaque heure dans la vie d’une goutte de sang. C’est le monde écrit sur les murs des villes. Des mots et des images pleuvent sur ces cellules. Work in progress.


Deux ans de bonheur en Grèce. Un alphabet qui peut à peu est devenu de plus en plus chanteur. La page et les yeux ont changé. Je trouve au hasard des rues assez de livres pour me tenir occupé. #ActivatingCities et Marcheur-Cueilleur sont les deux livres qui m’ont emmené là. Leur histoire est intimement liée à celle d’Athènes sous nos pas. What’s next? D’abord construire et offrir un lieu dont certains moments sont dédiés à l’écriture, avec le Writer’s Corner qui grandit à @kokto_cocteau - mais aussi rassembler les quantités de collages dispersées aux quatre vents et en preparer d’autres : continuer à essayer de discerner quelques principes et techniques, les plus simples possibles, qui font la magie hospitalière des café-collage, de la grammaire du collage. Des moments de paix, de partage, de concentration. S’établir quelque part. Pour de bon. Sentir au bout de ses pieds de fines racines curieuses de tout, les radicelles qui s’élancent de cette fleur grimpante tombée d’un balcon et placée dans une bouteille d’eau. Des racines immenses. C’est le motif qui me revient partout : l’arborescence. Des hydres, des pieuvres de pensées qui ont huit mains à chaque doigt et autant de futures possibles. Ecrire pour temoigner de ce que l’on voit. Ce qui peut redonner le sourire. Quelques instants volés ne seront pas de trop. Le trop-plein de pensées arrivent à sa phase la plus incandescente. Et je reconnais chaque jour dans la rue des amis qui sont en réalité à des milliers de kilomètres de là, qui me manquent. Jetons des ponts.